Vous venez d’accueillir un bébé ou vous avez de jeunes parents autour de vous, vous avez donc sans doute déjà entendu parler des pleurs de décharge. Si le terme paraît clair, leur origine reste souvent mystérieuse, tout comme la meilleure façon de les apaiser. Pour vous aider à mieux le comprendre et à traverser des fins de journée parfois mouvementées, Élhée vous accompagne dans une exploration bienveillante des pleurs du soir.
Sommaire
- Le soir, un moment sensible pour tous les bébés (et pour leurs parents)
- Les pleurs de décharge, c’est quoi exactement ?
- 10 conseils pour accompagner les sanglots nocturnes de bébé
- Le biberon du soir : votre meilleur rituel d’apaisement
- Comment ne pas stresser face aux pleurs de votre bébé ?
Le soir, un moment sensible pour tous les bébés (et pour leurs parents)
Beaucoup de bébés pleurent le soir. La journée se termine, les stimulations ont été nombreuses, la fatigue s’est accumulée, et les émotions aussi. Certains ont passé du temps à la crèche, croisé d’autres enfants, découvert de nouveaux sons, de nouvelles odeurs…
Une fois le calme revenu à la maison, leur besoin de proximité grandit et ils cherchent à relâcher la tension du jour. Du côté des adultes, la fin de journée apporte elle aussi son lot de fatigue et de charge mentale ; un état que les enfants perçoivent.
Comment, alors, la rencontre de ces deux sensibilités ne mènerait-elle pas, parfois, à une forme d’extériorisation ? Un trop-plein que les bébés, avant d’avoir appris à parler, ne peuvent exprimer qu’en pleurant.
Les pleurs de décharge, c’est quoi exactement ?
Généralement, les pleurs de décharge sont intenses et difficiles à consoler. D’autant plus qu’ils ne trouvent leur cause dans aucune raison « habituelle ». Votre bébé n’a pas faim, sa couche n’est pas sale et il ne semble pas avoir mal. Et pour cause, ses pleurs ne traduisent pas un mal-être du corps, mais bien une nécessité d’évacuer.
Les pleurs comme soupape émotionnelle
Chaque jour, votre enfant fait de nouvelles découvertes, la lumière, le soleil, la pluie, les sons, les mouvements, des visages et des situations nouvelles. Autant d’émotions, de surprises et parfois de stress, pas toujours facile à gérer.
Pleurer devient alors un moyen naturel de décompression, comme une soupape pour évacuer la sur-stimulation sensorielle et retrouver un état d’équilibre. D’ailleurs, vous fonctionnez peut-être de la même façon quand vous êtes bouleversé(e).
Comment reconnaître les pleurs de décharge et les différencier ?
S’ils peuvent durer de quelques minutes à une heure, ils apparaissent souvent à heure régulière, majoritairement en fin de journée, parfois chaque soir pendant plusieurs semaines, et s’accompagnent de mouvements, de crispations ou d’un regard fuyant.
Mais, la différence avec les pleurs de faim ou d’inconfort, c’est que votre bébé ne se calme pas après avoir bu son biberon, ou enfilé une couche propre.
Ainsi, les pleurs de décharge sont avant tout un moyen d’expression. Les accueillir sans chercher à tout prix à les faire cesser aide bébé à se sentir entendu, contenu et sécurisé.
Entre digestion et émotions, ces pleurs qui ne disent pas la même chose
Vous le savez, les coliques du nourrisson se manifestent elles aussi, plus souvent le soir, par des pleurs intenses si difficiles à apaiser. Mais, à la différence des pleurs de décharge, elles sont accompagnées de crampes abdominales douloureuses, qui se manifestent par les genoux repliés, le visage rouge et le ventre dur. Même dans vos bras, bercé et aidé de sa tétine, bébé ne trouve pas de réel soulagement tant qu’elles ne sont pas passées.
Ces épisodes débutent autour de la 3ᵉ semaine de vie pour disparaître spontanément vers l’âge de 3 à 4 mois, et peuvent être liés à une immaturité digestive ou à un excès d’air avalé pendant la tétée.
🍼 Le petit plus Élhée : dotés d’une valve anti-colique au niveau de la tétine et d’un corps en silicone médical souple, les biberons anti-colique Élhée limitent l’ingestion d’air pendant la tétée et ainsi, accompagnent les bébés dès la naissance vers la sérénité de leurs repas lactés.
Les pleurs de décharge, jusqu’à quel âge ?
La plupart des parents observent les premiers pleurs de décharge en moyenne entre 2 et 6 semaines, lesquels ont tendance, comme les coliques, à diminuer progressivement vers l’âge de 3 ou 4 mois.
Et si leur fréquence et leur intensité varient beaucoup d’un bébé à l’autre, leur disparition est toujours un signe de maturation émotionnelle et d’apprentissage, pour votre bébé, de l’auto-régulation.
10 conseils pour accompagner les sanglots nocturnes de bébé
Les pleurs du soir peuvent être difficiles à vivre, inquiétants et même épuisants, mais, rappelez-vous que votre enfant cherche avant tout à relâcher la tension accumulée dans la journée et à sentir votre présence pour se rassurer. Aussi, la team Élhée, vous propose ses meilleures solutions pour l’accompagner.
- Créer une bulle apaisante – Tamiser la lumière, parler doucement, réduire les bruits : ces petites douceurs sensorielles aident le système nerveux à ralentir et à se sentir en sécurité.
- Le peau à peau, un réflexe magique – Rien n’apaise mieux qu’un contact direct. La chaleur et l’odeur de votre peau libèrent l’ocytocine, l’hormone du bien-être, et régulent naturellement la respiration.
- Le portage, entre proximité et mouvement – Contre vous, bébé retrouve le bercement qu’il connaissait in utero. Ses pleurs diminuent, son souffle s’apaise, son rythme cardiaque se régularise.
- Le bain tiède ou le massage – L’eau ou le toucher détendent, soulagent et rétablissent un lien calme avec le corps. Un massage doux, sans insister, peut aider à libérer les tensions accumulées.
- La succion réconfortante – Tétée, tétine ou biberon : sucer n’est pas qu’un réflexe alimentaire, c’est aussi un apaisement émotionnel.
- Le bercement, la voix, le regard – Bercer lentement, murmurer, partager un regard... Des micro-gestes répétés qui créent une continuité sensorielle et sécurisent votre bébé.
- L’emmaillotage, pour les plus petits – Certains nourrissons retrouvent dans l’emmaillotage la contenance du ventre maternel. Utilisé correctement, il peut réduire les sursauts et calmer les pleurs d’agitation.
- Apaiser les sens – Privilégiez les jouets doux, sans piles, qui stimulent un ou deux sens à la fois. Éteignez les écrans dans la pièce et respectez les temps d’éveil adaptés à l'âge de votre nourrisson, ainsi que la qualité de ses siestes.
- Privilégier le calme et la régularité – Des journées trop remplies fatiguent autant les bébés que les adultes. Essayez d’alléger les visites, de conserver un rythme stable et des transitions douces avant le coucher.
- Ne jamais laisser pleurer seul – Les pleurs prolongés épuisent et n’aident pas votre bébé. Ils augmentent au contraire son taux de cortisol (hormone du stress) et son sentiment d’insécurité. En cas de pleurs, restez plutôt auprès de lui, respirez lentement, posez une main sur son ventre et parlez-lui en murmurant : votre calme devient le sien.
Le biberon du soir : votre meilleur rituel d’apaisement
Le moment du biberon (ou de la tétée) n’est pas seulement un temps de nutrition, c’est aussi un repère sensoriel et affectif fort, un espace où bébé vous retrouve et profite pleinement de votre chaleur, de votre regard et de votre voix familière.
Chez Élhée, nous avons pensé le BibRond pour prolonger cette douceur. Son design arrondi comme le sein, son silicone médical souple 100 % sain et les différents débits de ses tétines physiologiques (XS > L) offrent à tous les bébés une expérience de tétée naturelle et respectueuse de leur propre rythme.
De quoi créer un moment parfait pour se retrouver et clôturer ensemble et dans la douceur, une nouvelle belle et grande journée.
Comment ne pas stresser face aux pleurs de votre bébé ?
Tout parent s’est un jour senti dépassé et même impuissant, face aux pleurs répétés de son bébé. Des moments difficiles, surtout quand les solutions semblent manquer. Pourtant, pleurer fait partie du développement émotionnel de l’enfant : c’est sa façon de relâcher les tensions. Et si votre présence, vos bras, votre voix, suffisent souvent à l’apaiser, il arrive que les larmes mettent du temps à s’arrêter.
Dans ce cas, respirez et prenez une pause si nécessaire. Passez le relais au papa, à vos parents, à des amis proches, isolez-vous quelques minutes dans une autre pièce et faites preuve de bienveillance envers vous-même, et donc envers lui.
D’ailleurs, saviez-vous que certains bébés, plus sensibles que d’autres, ont besoin d’encore plus de proximité, de bercement et de contact ? On les appelle quelques fois les BABI pour bébés aux besoins intenses. Si vous pensez que c’est le cas de votre enfant, le portage, le peau à peau et les rythmes de vie très réguliers peuvent devenir de véritables alliés.
Et si malgré tout, les pleurs persistent, s’intensifient ou s’accompagnent de signes inhabituels (fièvre, troubles de l’alimentation, fatigue extrême…), n’hésitez jamais à consulter. Les sages-femmes, pédiatres, PMI (Centres de Protection Maternelle et Infantile partout en France) et les associations parentales sont là pour vous écouter, vous rassurer, et vous donner d’autres clés.
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